Dernière mise à jour le 13 février 2025
Connaître l'essentiel sur l'agriculture francilienne et ses chiffres clés.
Le territoire agricole Ile-de-France occupe une place prédominante dans le paysage francilien. Si les cultures sont historiquement implantées sur le territoire, c’est que la région bénéficie des terres parmi les meilleures d’Europe. Les sols franciliens sont parfaitement équilibrés pour accueillir les cultures céréalières, ce qui explique le fort développement de la filière au niveau local. Son dynamisme puise aussi ses racines dans le savoir-faire d’hommes et de femmes passionnés. Avec ses paysages contrastés, l’Ile-de-France trouve sa force dans sa diversité.
La filière céréalière occupe une place prédominante dans le paysage agricole francilien. Les terres franciliennes sont propices au maraîchage, à l'arboriculture et l’élevage reste bien présent dans la Brie laitière comme dans l’ouest de la région. Quelques grands ensembles sont réputés comme le plateau de Saclay, la Beauce, le plateau du Hurepoix, les plateaux du Gatinais, la Brie, les plateaux du Vexins et et la Plaine de France.
La circonscription de la Chambre d'agriculture de Région Ile-de-France couvre huit départements, l’Essonne (91), le Val d'Oise (95), les Yvelines (78), la Seine-et-Marne (77), Paris (75) et les trois départements de la Petite Couronne (Hauts-de-Seine (92), Seine-Saint-Denis (93), Val-de-Marne (94)).
La surface régionale est légèrment supérieure à 1,2 million d’hectares. Les terres agricoles occupent près de 50 % du territoire francilien.
Les agriculteurs franciliens sont particulièrement attentifs aux menaces que l’urbanisation fait peser sur la vie rurale. Le résultat est spectaculaire : 100 000 hectares de terres fertiles ont disparu en l’espace de 50 ans au profit de l’expansion parisienne ! Ces dernières années, ce sont 480 hectares de terres agricoles qui sont transformées chaque année en espaces urbains. Ce rythme de consommation des terres agricoles s’est largement ralenti au cours de la dernière décennie. Malgré tout, le défi de la région reste de préserver un équilibre environnemental ainsi qu'un cadre de verdure appréciés des citadins.
40 % en individuel, 32 % en EARL, 18 % en SCEA, 2 % en GAEC, 7 % d’autres formes juridiques.
Plus de 9 400 actifs agricoles permanents dont 58 % de chefs d’exploitations et co-exploitants (-12 % en 2020 par rapport à 2010), 32 % de salariés permanents, 10 % de main d’œuvre familiale. A cela s’ajoutent plus de 3 500 saisonniers et salariés occasionnels lors des pointes de travail. Les chefs d’exploitations et co-exploitants fournissent 53 % du travail en ETP (équivalent temps plein).
Il y a un fort enjeu de renouvellement des générations à court et moyen termes, car dans 30 % des exploitations, le chef d’exploitation, ou le plus âgé des exploitants, a plus de 60 ans en 2020.
1 milliard € de chiffre d’affaires des exploitations agricoles en 2020 pour une production de valeur ajoutée de 430 millions €
L’Ile-de-France est largement spécialisées en grande culture avec les céréales et les oléo-protéagineux qui couvrent près de 80 % de la SAU régionale.
Une diversité de productions sont malgré tout produites dans la région et notamment des productions animales. Il y a en Ile-de-France en 2021 :
Certains produits régionaux emblématiques sont reconnus dans le cadre de SIQO (Signes d’identification de qualité et d’origines).
Diversification et démarches de valorisation
Près de 15 % des exploitations en Agriculture biologique avec 648 producteurs dont 39 % en grande culture et 27 % en production de légumes. 40 000 ha de surfaces bio et en conversion dans la région soit 7 % de la SAU régionale.
1 % des exploitations certifiées HVE (43 exploitations dont 13 en viticulture).
Plus de 130 adhérents au réseau Bienvenue à la Ferme.
1er bassin national de consommation alimentaire, l’Ile-de-France compte 12 millions d’habitants et accueille chaque année 40 millions de touristes.
7,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires net réalisé en 2018 par les industries agroalimentaires dont 22 % à l’export.
L’Ile-de-France accueille également le Marché d’Intérêt National (MIN) de Rungis, qui est certainement le plus important marché de produits frais au monde. Il représente près des deux tiers de l’activité de marché de gros en France et son chiffre d’affaires, en 2019, est de 9 milliards d’euros.
La région compte par ailleurs plus de 2 400 transformateurs Bio et 1 300 distributeurs bio.
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