Aménagement du territoire
Dernière mise à jour le 28 novembre 2024
Depuis le décret du 31 août 2016, il convient de considérer les éventuelles conséquences négatives des projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements sur l’économie agricole du territoire concerné. L’enjeu est de parvenir à une consommation raisonnée des espaces et un moindre impact sur les filières agricoles, en intégrant la séquence "éviter, réduire, compenser".
Sont soumis à étude préalable agricole tous les projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements publics ou privés répondant aux deux conditions suivantes :
Lorsqu’un aménagement consomme des terres agricoles, l’aménageur paie actuellement :
La compensation agricole collective intervient maintenant pour compenser les impacts de la consommation de terres sur toute la filière agricole locale.
Le maître d’ouvrage concerné par l’obligation de réaliser une étude préalable va ainsi quantifier l’impact de son projet sur l’économie agricole du territoire et proposer le cas échéant des mesures compensatoires.
Les conclusions de cette étude feront l’objet d’avis motivés de la CDPENAF et du Préfet et il s’en suivra des mesures de compensation foncière, collective ou financière selon les enjeux agricoles concernés, la surface consommée et la taille du projet.
L’avis de la CDPENAF porte sur :
La CDPENAF peut aussi proposer des compléments ou des adaptations à ces mesures et émet des recommandations de mises en œuvre.
La Chambre d’agriculture, grâce à son bureau d’études, peut être commanditée par le maître d’ouvrage afin de réaliser les études préalables à la compensation collective. En effet, ce type d’études nécessite un personnel compétent dans le domaine agricole.